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Numéro 7 Volume 3 (3ième année) Juillet 2005 Page 9 et 15 |
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par
Majid Blal Et
si ce qu’on voit n’existe que dans notre imagination? Que la matière
n’est que le fruit d’une perception mentale voulue et suggérée?..
Mets-toi devant l’autobus, il passera certainement à travers ton corps
suggéré! La dénégation de l’existence
de Maghreb Canada Express par un reportage de 2M ne pourra pas empêcher
celui-ci de continuer à barboter dans cette marre où survivent les journaux
communautaires. Ce n’est certes pas une tempête
dans un verre d’eau mais un Tsunami où déferlent les vagues de mauvaises
fois. Un Tsunami à la grandeur du village, de ses habitants qu’on prend
souvent pour des cloches qui répètent le tintamarre qu’on leur suggère…
Un Tsunami qui voudrait noyer la vérité à défaut de ne pouvoir exercer la
politique de la terre brûlée. Le subjectif dans l’objectivité
journalistique est de privilégier, d’encenser un point de vue mais sans nécessairement
nier l’existence d’autre chose. Pour ma part, je suis ouvert à
l’existence de plusieurs médias marocains au Québec car cela est non
seulement sain mais cela est gage de vitalité, de sainte concurrence et d’une
promesse de qualité pour le bénéfice du lecteur et rien que du lecteur! Je sais que les rivalités peuvent
être meurtrières, tordues et parfois au-delà! Mais personne n’a le droit de
prendre les lecteurs et la communauté marocaine en otage et de les abreuver de
faussetés monumentales! MCE n’est pas parfait. Il est à
la dimension humaine. À la dimension des hommes et des femmes expatriés qui
vivent l’ailleurs. À la dimension de notre capacité de créativité et de
notre volonté d’adaptation. Parce que je collabore d’une façon
volontaire et bénévole dans l’écriture de chroniques pour Maghreb Canada
Express, je sais l’ampleur du travail accompli. L’importance des sujets
abordés et la diversité des points de vues qui s’y associe, la profondeur
des articles publiés et le courage de transgresser des tabous sans tomber dans
le vulgaire ni répudier la pudeur qui fait le bon goût. Ne pas tenir compte de tout cela
est une façon de me dire que ma participation est non seulement nulle mais
qu’elle n’a jamais existé. Moi qui rêvais de reconnaissance et d’une
bonne tape sur l’épaule! Moi qui croyais que l’implication de tous ces
chroniqueurs sera encouragée pour faire des émules puis c’est un placard
qu’on ouvre pour nous cacher à la visite comme des pestiférés parce que
ceux qui parlent le langage du cœur sont étiquetés de MARGINAUX..! En ce qui concerne mes lecteurs
assidus, ma famille et mes amis, je tiens à rassurer : J’existe, mes écrits
et le médium aussi..! Majid Blal, écrivain, poète et chroniqueur pour MCE Quand
Majid Blal s’amuse à faire de l’humour P our son édition
de 2006, la Fédération Marocaine du Canada
fera la part large à son « électorat »Amazigh. Le mea culpa qui s’est faite
spontanément démontre la marche progressiste des dirigeants de l’organisme. La remise en question de la
programmation est un signe précurseur du bon vouloir de cette institution d’être
la fenêtre qui donne une image juste de la diversité marocaine. Le porte parole de la fédération
a déclaré : Nous ne pouvons parler au nom
d’un Maroc qui s’étend de Tanger à Lagouira sans survoler les autochtones.
Il faudrait que les activités que nous organisons reflètent
l’ensemble du spectre culturel marocain. Nous avons négligé, et
depuis le début, ce volet de nous même. L’année prochaine nous ferons de la
quinzaine du Maroc à Montréal une fête qui saura donner de la culture Amazigh
ce qu’elle a de plus beau, noble et authentique. Cette sortie qui paraît à
priori gratuite n’est en fait qu’une prise de conscience tardive de ce qui
se passe au Maroc depuis que M6 a décidé de donner à la langue et à la
culture Amazigh ses lettres de noblesse. Ce rappel
est finalement dans l’ordre des choses pour une Fédération qui se
cherche dans l’exécution d’un mandat rassembleur. Il n ‘ y a pas de raison pour négliger
cette importante façade de l’identité marocaine, a déclaré le Président
de la Fédération. Toutefois d’autres sources
rapportent que c’est la décision de la fondation
Hassan II qui a imposé ce virage. Il paraît qu’une nouvelle
close, pour l’octroi des subventions, stipule que la présence de la culture
Amazigh à des niveaux appréciables est une condition déterminante. Les organisateurs étudient les
différentes options pour que l’année prochaine ce sera formidable. C’est génial auraient déclaré
certains responsables. Cela nous changera un peu
des groupes Chaabi. Naïma Samih qui a raté son
passage à Montréal et qui en ressent encore de l’amertume a fait ces
confidences à un ami : Ah si j’avais fait la première
partie d’un spectacle avec Rouicha, j’en serais pas là! Même Ba Jeddoub qui a fait un
Tabac, lors de sa prestation dans la métropole, a été très sensible à la
nouvelle : C’est vrai que la musique
andalouse est un vecteur d’unité car les mauresques étaient constitués de Bérbères,
d’Arabes et de juifs. Murmura-t-il. La venue de Maghni, Izanzarens.
Chrifa, Ahouzzar serait très juste dans la mesure que jamais encore la Fédération
n’a pensé plus loin que le versant Atlantique du Maroc. Dans un esprit démocratique et
après d’âpres discussions la décision est tombée comme tombe les
manchettes qui font l’exclusivité. Seule ombre au tableau, l’envolée
lyrique d’un administrateur qui argumenta ainsi. Pourquoi faut il tenir toujours
compte des demandes farfelus de quelques énergumènes en mal de sensations. Des
empêcheurs de tourner en rond (parce que lui il pivote). Ils n’ont qu’à se
la fermer, ouvrir un dépanneur ou s’engager dans l’armée! Heureusement, même ceux qui
partagent son avis ont reconnu la nécessité de commencer à penser Marocain:
Multiple ! On arrête là! Ce texte n’est
pas une fumisterie mais une création de mon imagination schizophrène.
Pour Freud, les désirs profonds
enfouis dans le subconscient engendrent les rêves. Pour moi, les désirs
profonds engendrent la névrose et je divague. Toute personne qui se reconnaît
dans ce texte n’est qu’un pur produit de mon cerveau fêlé. Ceci n’est qu’une tentative
d’imiter Orson Welles lorsque, dans une pièce radiophonique, il annonça
l’invasion de la ville par les extraterrestres occasionnant une panique générale
dans la cité. Les invasions Berbères ne sont
pas pour demain. Souriez, ce n’est qu’un peu d’humour qui donnera, j’en
suis certain, à réfléchir à certains. Mon humble coté humoristique MAJID BLAL majidblal@hotmail.com
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MERCI
A NOS COMMANDITAIRES CARLSON WAGONLIT:EL HACHMI OUMZIL REMBOURRAGE D'ÉLÉGANCE NORDEST VOLKSWAGEM |