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Par A. El Fouladi

(Notre Caricature: M. Landry, Premier ministre du Québec sortant. Avertissement: M. Landry n'a jamais prononcé les paroles qui lui sont attribuées sur cette caricature)

Le parti libéral du Québec vient de gagner « haut la main » les élections provinciales du 14 avril 2003, en raflant 76 des 125 sièges de l’assemblée nationale, et ce, malgré la grande satisfaction affichée par l’électorat à l’égard du gouvernement sortant.

Il est vrai que les fusions municipales et la « Paix des braves » avec les Indiens, ont fait beaucoup de tort à M. Landry, il est vrai aussi que les départs à la retraite encouragés par son gouvernement dans le domaine de la santé ont diminué la qualité du service, mais il serait vrai aussi que les prises de position de son gouvernement dans les dossiers du Proche-orient et de l’Irak et la participation de plusieurs de ses ministres aux marches pour dénoncer les politiques de Sharon et pour dénoncer la guerre en Irak, auraient choqué plus d'un!

Le prochain gouvernement  du Québec va donc être libéral et entrera en fonction dès le 29 avril 2003, avec l’assermentation de M. Jean Charest comme Premier ministre du Québec.

La députée d’origine marocaine (Fatima Houda Pépin) qui vient de décrocher son troisième mandat à l’assemblée nationale a de fortes chances de s'y voir confier un porte-feuille de ministre (Autoroute de l’information ou immigration, secteurs qu'elle connaît très bien, ne serait-ce que parce qu'elle en était la porte-parole de l'opposition officielle dans ses précédents mandats pour ).

Le Parti Québécois, conduit par le Premier ministre sortant, M. Bernard Landry et qui a récolté 45 sièges, la pire de ses performances depuis 1973, va former l’opposition officielle.

Quant à l’Action Démocratique (ADQ) du Mario Dumont, elle n’a réalisé qu’un score médiocre de 4 sièges. Ceci pourrait s’expliquer largement par les prises de position de ce parti dans les dossiers concernant les programmes sociaux. M. Dumont prônait en effet une médecine à un système d’éducation à deux vitesses : l’une pour les pauvres et l’autre pour les riches. De leader dans les intentions de votes à la fin de l’année dernière, ce parti a dégringolé lamentablement au fur et à mesure que la campagne électorale avançait et que les électeurs se rendaient compte du manque d’expérience de son (très) jeune chef. 

D’autres partis ont été aussi en lisse. Mais ils se sont contentés d’un score nul. Il s’agit du parti pour la légalisation de la Marijuana, le Bloc pot, du Parti Démocratie chrétienne du Québec, du Parti égalité, du Parti marxiste léniniste du Québec, du Parti vert du Québec et de l’Union des forces progressistes.

 

LES DÉFIS :

Ils sont de taille et sont à la hauteur des multiples promesses que Charest a faites à l’électorat et que plusieurs analystes se demandent où il va puiser aussi bien l’argent que le courage politique pour les réaliser toutes sans se mettre dans l’embarras. Il s’agit entre autres de :

1) La santé :

Les milliards promis par le parti libéral du Québec, risquent de se faire attendre. Car Charest a aussi promis d’alléger le fardeau fiscal des entreprises et de la classe moyenne; véritable vache à lait de la fiscalité. Ceci sans parler d’une éventuelle mauvaise conjoncture économique; suite à la prise de position du Canada contre la guerre en Irak sans l’aval de l’ONU;

2) Les « défusions » municipales

Les maires des nouvelles mégalopoles de Montréal, Québec et Hull attendent Jean Charest de pieds ferme et n’ont pas l’intention de laisser leurs nouveaux empires se faire démanteler par la nouvelle administration libérale. Le plus accommodant de ces maires; M. Tremblay, maire de Montréal (qui est un libéral) n’entend rétrocéder aux villes qui veulent se séparer de sa mégalopole  qu’une partie des pouvoirs qu'elles ont perdus, dans l'espoir qu'elles restent à Montréal. Et ces pouvoirs ne doivent surtout pas toucher à la fiscalité..!

3) Le «déséquilibre  fiscal

Jean Charest a promis de soulever l’épineuse question du déséquilibre fiscal entre sa province, le Québec, et le gouvernement Fédéral. Il a même déclaré à l’annonce de sa victoire que « ce jour non seulement le Québec a changé, mais c’est tout le Canada qui va changer ». Or si le gouvernement Fédéral a applaudi à l’arrivée de Charest, un fervent fédéraliste, sur la scène politique provincial, il n’en demeure pas moins convaincu que les choses sont bien comme elles le sont et que la fiscalité est très bien équilibrée. C’est pour dire que M. Charest a bien du pain sur la planche pour aller chercher les milliards dont il a besoin pour  tenir ses promesses. Et on est en mesure de se demander si la victoire de Charest n’est pas un cadeau empoisonné fait par cet économiste de Carrière, qui est le M. Landry.


 

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