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L'EVENEMENT

REVISION: 06/02/03

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Sous le titre « Une visite encombrante pour le Canada », Le quotidien algérien Al-Watan, avait publié, le 5/02/03, dans sa page 5, un article qui reproche au Maroc d’avoir invité une délégation de députés canadiens pour voir le Sahara (et ses réalités) du côté marocain.  

Mis à part une certaine manipulation de l’information, pour lui faire dire ce qui arrange les convictions politiques de l’auteure, l’article rend plutôt un hommage inattendu à la diplomatie marocaine qui conjugue au présent son savoir-faire diplomatique ancestral.

Voici la version intégrale de l’article :

Une visite encombrante pour le Canada 

Djemila Benhabib

En invitant une délégation de parlementaires canadiens à visiter le Maroc, du 20 au 26 janvier, Rabat a-t-il voulu rallier à sa cause un pays pourtant connu pour sa neutralité dans le conflit du Sahara-Occidental ?

Mais comme l'a souligné cette semaine le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Ottawa, appelé à expliquer le sens de ce voyage à la presse canadienne, le Canada reste attaché à une résolution onusienne du conflit.

Y a-t-il eu tentative de manipulation ? S'agit-il d'une campagne destinée à «ramollir» la position de principe de notre pays concernant le dossier du Sahara-Occidental ? La presse marocaine, qui a largement couvert cette «initiative privée», comme le précise le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Ottawa et «qui n'engage nullement le Canada», a donné à la visite un caractère très tendancieux.

C'est une «campagne de sensibilisation d'une grande envergure en vue d'obtenir la libération des prisonniers sahraouis qui croupissent dans les geôles de Tindouf», peut-on lire dans la presse marocaine.

L'agence marocaine MAP (Maghreb Arabe Presse) rappelle pour sa part que «plus de 1260 prisonniers marocains sont encore détenus, depuis environ un quart de siècle, à Tindouf, dans le sud de l'Algérie, malgré les appels répétés de la communauté internationale. Ces prisonniers marocains sont les plus anciens prisonniers de guerre de l'histoire contemporaine».

Reçus par le souverain marocain à Agadir, les parlementaires «ont exprimé leur satisfaction de la tournée effectuée au Maroc, où ils se sont rendu compte de la stricte réalité des choses loin des clichés et des idées reçues alimentés par les adversaires du Maroc», a notamment rapporté La Gazette du Maroc. le 27 janvier dernier.

A Ottawa, des membres de la délégation ont nié avoir tenu des propos partisans qui s'éloigneraient de la position officielle de leur pays.

La délégation, conduite par le député du Parti libéral au pouvoir, Bernard Patry, le président de la Commission permanente des Affaires étrangères et du Commerce international de la Chambre des communes et également président de l'Association d'amitié parlementaire maroco-canadienne, s'est rendue au Royaume à l'invitation de l'association Amitié Maroc-Québec dont le siège se trouve à Casablanca.

C'est cette association, en partenariat avec le Parlement marocain, le Centre d'études canadiennes et le Cercle d'affaires maroco-canadien, qui a défrayé les frais de voyage des parlementaires et de leurs conjoints, également invités. La cheville ouvrière de ce voyage a été l'ambassadeur du Maroc au Canada, Abdelkader Lecheheb, le doyen des ambassadeurs arabes.

Ce diplomate, qui a su s'introduire dans les hautes sphères du pouvoir canadien, a l'oreille du Premier ministre Jean Chrétien, pour lequel il a organisé un voyage de golf au Maroc au mois de mai dernier, soit avant le début de la tournée africaine du Premier ministre canadien. De plus, il a su se tisser un réseau de relations solides, en s'appuyant bien sûr sur le troisième pilier de la diplomatie marocaine : les séfarades. Il ne fait aucun doute qu'au Canada, la diplomatie marocaine travaille d'arrache-pied, organisant soirées, festins et voyages pour «convaincre» qui veut bien de la légitimité des orientations de Rabat.

Ce voyage, qui prend les allures d'une propagande orchestrée par le Maroc pour gagner à sa cause l'allié influent au sein de la communauté internationale qu'est le Canada, intervient à un moment où les relations entre Alger et Washington sont plus que «chaleureuses».

De quoi a peur le Maroc ? De faire les frais d'un tel rapprochement et de voir la question sahraouie lui glisser entre les doigts ?

 

COMMUNIQUÉ SPÉCIAL:

Maghreb-Canada.ca

Montréal, 01/02/03, 10h

Selon Reuters, la Nasa a perdu le contact avec la navette américaine Columbia quelques minutes avant son atterrissage prévu ce samedi à 09h16 locales au centre spatial Kennedy (Floride).

A l'heure où nous rédigeons ce message, il est fort probable que la navette soit perdue corps et biens

Plusieurs causes pourraient être à l'origine d'une telle catastrophe, dont l'impact avec un débris spatial (morceau d'une autre fusée...). De tels débris tournent autour de la terre à une vitesse supérieure à 28.000 km/h. Un mauvais angle de pénétration dans l'atmosphère pourrait également provoquer l'accident. Ces deux causes sont les plus plausibles; ce qui explique qu'il n'y pas eu d'appels de détresse de la part de l'équipage.

Les hypothèses les plus folles sont entrain de circuler dont un attentat terroriste d'un groupe de palestiniens, qui possède un missile si performant qu'il ait pu atteindre la navette à plus de 200 km de distance!

Par ailleurs, des témoins ont rapporté avoir entendu une "grosse explosion", ironie du sort, au dessus d'un lieu-dit "Palestine" au Texas.

Un autre témoin aurait vu un avion de type commercial très proche de la navette. L'ombre du 11 septembre refait surface...

L'équipage de Columbia se compose (ait) de 6 américains, dont 2 femmes, et (pour la première) fois d'un israélien.  

 

SM MOHAMMED VI BIENTOT AU CANADA ?

(Agadir, 24/01/03) SM Mohammed VI a accordé une audience à la délégation parlementaire, en visite au Maroc depuis le 20/01/03.

L’audience qui s'est déroulée en présence de MM. Mohamed Moatassim, conseiller de SM le Roi, de Abdelkader Lechhab, ambassadeur de SM le Roi à Ottawa et de Yves Gagnon, ambassadeur du Canada à Rabat, s’est terminée par une réception offerte par SM le Roi en l’honneur des membres de la délégation.

Il est à rappeler que la délégation parlementaire canadienne, composée des représentants de quatre partis de la majorité et de l'opposition au parlement et au sénat, était conduite par M. Bernard Patry, président de la Commission des Affaires étrangères et du Commerce international à la Chambre des Communes, président de l'association d'amitié parlementaire maroco-canadienne et président de l'assemblée parlementaire francophone,

Lors de la réception royale, SM le Roi à annoncé à ses invités sa volonté de se rendre au Canada dans les mois qui suivent (Probablement vers mai-juin).

Cette visite royale  au  Canada à été reporté 3 fois. Cette fois va certainement être la bonne. Et Sa Majesté semble décidé malgré le spectre du froid canadien agité par l’un des visiteurs! «J’aime le froid !» a-t-il répondu tout sourire!

Aujourd’hui, samedi, la délégation se trouve à Casablanca où elle va rencontrer  rencontrer les représentants de la société civil a l’hôtel Sheraton . Une conférence de presse est prévue a 18 heures et un cocktail sera offert par l’association Maroc-Québec (AMQ) qui vient de changer son nom en « Solidarité Maroc-canada (SMC) ». Lors de ce cocktail, l’artiste canadien, Yvon Gerin, qui vit au Maroc depuis deux ans va exposer ses oeuvres artistiques.

Fait marquant de la visite de Laayoune : Les membres de la délégation ont fait une donation de 5000$ a l’association « Protection de l’enfance » : 300 $ par couple et 200 $ pour les personnes seules.  Même les journalistes, qui accompagnaient la délégation ont casqué!

 

VERS UNE ZONE DE LIBRE-ECHANGE CANADA-MAROC? (D'après RCI, 22/01/03)

Des parlementaires marocains et canadiens ont souhaité mardi la mise en place d'une zone de libre-échange entre le Maroc et le Canada, à l'instar de celle qui fait l'objet de discussions entre Rabat et Washington. Ce souhait a été exprimé lors d'une rencontre à Rabat d'un groupe de députés marocains avec une délégation de parlementaires canadiens conduite par le sénateur Bernard Patry, en visite au Maroc. Le premier round des discussions en vue d'un accord de libre-échange entre le Maroc et les États-Unis a été ouvert mardi à Washington en présence d'une trentaine de négociateurs marocains.

Il est à rappeler que la délégation parlementaire canadienne est arrivée au Maroc le 20 janvier pour une visite d'une semaine où elle aura des entretiens avec des responsables au gouvernement et au parlement.

Selon un communiqué de la chambre des représentants, cette visite entre dans le cadre des relations d’amitié existant entre le Maroc et le Canada dans divers domaines et vise la consolidation de la concertation dans l’intérêt de la stabilité et de la paix régionales et internationales

Lors de son séjour au Maroc. la délégation, qui comprend 20 membres du parlement et du sénat, compte également visiter la ville de Laayoune ou elle rencontrera les élus locaux et les représentants au parlement des populations des provinces du sud

Les parlementaires canadiens se rendront également a Agadir et à Casablanca pour rencontrer les représentants de la société civile, des ONG et des médias. 

 

LA LIBYE PRÉSIDE LA COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME

GENEVE (AP) - Camouflet pour les Etats-Unis. Malgré les vives protestations de Washington, la Commission des droits de l'Homme des Nations unies a élu un diplomate libyen à sa tête et pour un an.

Bénéficiant apparemment de la solidarité africaine, l'ambassadrice de Libye Nadjat al-Hadjadji a obtenu, lundi, 33 voix sur les 53 membres que compte la Commission dont la session annuelle commence en mars.

Les Etats-Unis et deux autres pays ont voté contre et 17 se sont abstenus.

"C'est particulièrement triste aujourd'hui alors que l'Amérique célèbre l'anniversaire de Martin Luther King, un champion des droits de l'homme, qu'une nation qui brille par ses violations des droits de l'homme, soit élue à la présidence de la commission", a souligné devant les journalistes l'ambassadeur des Etats-Unis Kevin Moley. "Il n'est pas approprié qu'une nation qui est sous le coup de sanctions des Nations unies -une nation avec un bilan horrible au niveau des droits de l'homme comme l'est la Libye- préside cette commission".

A Tripoli, la porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères Hassouna al-Chaouich a salué cette élection comme "la victoire du bien sur le mal et de nos valeurs éthiques sur ceux qui visent notre république suprême"

 

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