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GUERRE USA / IRAK: L'ASSASSINAT


 


 

 

 

Montréal -15/03/03 - Sont-ils idiots ou nous prennent-t-il pour des imbéciles ceux qui parlent encore de guerre des USA contre l'Irak?

Pas plus loin que ce matin, la speakerine d'une radio canadienne annonce pompeusement qu'une vingtaine de soldats canadiens se battront aux côtés de l'armada américaine contre l'Irak!

Mais comment oser qualifier de "se battre" une action contre un Irak dont l'armée, 5 fois plus puissante, en 1990, n'a pas pu faire la différence dans ce que Saddam qualifiait de "Mère des batailles" ?

Comment cette armée irakienne, démoralisée, affaiblie, mal équipée va-elle créer la surprise en 2003, alors que face aux armes détruites par les inspecteurs, celles technologiquement dépassées et celles victimes de corrosion, les USA alignent tout un arsenal conventionnel et nucléaire dont la Mère des bombes, testé récemment, n'est pas la moindre?

Qu'on stoppe de nous prendre pour des imbéciles: l'Afghanistan a été massacré en silence et l'Irak va l'être au vu et au su de tous! L'action qu'on se prête à lancer contre l'Irak ne sera ni guerre ni bataille. Mais un assassinat collectif, le pire de l'histoire moderne! Et, avec sa participation symbolique à cette guerre, le Canada va être symboliquement l'un des plus grands meurtriers du début de ce siècle!

Bush, le fils, va enfin offrir à Bush le père l'holocauste dont il a toujours rêvé, et ce, grâce à la trinité diabolique USA, GB et Speedy Gonzalez d'Espagne!

Et surtout qu'on ne vienne pas me dire que ce massacre va apporter la démocratie Americana dans la région! Car, comme tout le monde le sait, cette denrée pourrit dans les pays chauds aussi facilement que la viande de porc.

Ce n'est pas juste mon avis! Lisez plutôt:

Démocratie au Proche-Orient - Un rapport du département d'État contredit les thèses de Bush
AFP
Le Devoir, Édition du samedi 15 et du dimanche 16 mars 2003

Washington - Un rapport confidentiel du département d'État américain remet en cause les affirmations officielles selon lesquelles un changement de pouvoir à Bagdad se traduirait par des avancées démocratiques à travers le reste du Proche-Orient, affirment deux journaux hier.

Ce rapport exprime un profond scepticisme sur un possible «effet de dominos» que pourrait avoir sur ses voisins l'avènement d'un régime démocratique en Irak, selon le Los Angeles Times et la revue Forward, une publication proche de la communauté juive américaine.

Ce document s'intitule L'Irak, le Proche-Orient et le changement. Il est daté du 26 février, soit le jour même où le président George W. Bush faisait un discours affirmant que le renversement de Saddam Hussein se traduirait par des progrès démocratiques dans toute la région et permettrait d'avancer dans le processus de paix israélo-palestinien.

Selon le Los Angeles Times et Forward, qui citent des officiels américains parlant sous le couvert de l'anonymat, le rapport conclut que, même sans Saddam Hussein, les handicaps sociaux et économiques de la région poseront de sérieux problèmes de stabilité pour de nombreuses années.

Les sociétés du Proche-Orient ont peu de chances de progresser comme le souhaite Washington quelle que soit «la nature des influences extérieures ou intérieures en faveur du changement», selon le Los Angeles Times, citant un responsable américain ayant eu accès au document. Des responsables du département d'État contactés hier se sont refusés à commenter ces informations.

 

 

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