SOMMAIRE               (Autres coups de gueule >>)

• AVIS A NOS ASSOCIATIONS DU CANADA ET A CERTAINS DE NOS ZORRO SANS MASQUE

• LES CHOSES DE LA VIE

• Notre Dieu qui est aux cieux donnez-nous nos morts quotidiens

• Les gladiateurs de la CAN 2004

• Beaucoup d'Islam et peu de musulmans

• On va survivre..!

• Subventionner ou ne pas subventionner, là est toute la solution!

• Un marocain plus canadien que la Reine d'Angleterre.

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AVIS A NOS ASSOCIATIONS DU CANADA ET A CERTAINS DE NOS ZORRO SANS MASQUE

 

Selon une interview exclusive accordée, le 11 avril dernier, à Maghreb Canada Express, par Madame Nouzha Chekrouni, Ministre déléguée auprès du Ministre des affaires étrangères et de la coopération, chargée des marocains résidant à l'étranger, ceux qui veulent parler en notre nom ont intérêt à économiser leur salive.

En effet (Voir interview dans la page 3 du numéro de mai 2004 de MCE) Madame Nouzha Chekrouni vient au Canada pour:

1) Étudier la possibilité d'inclure dans les programmes de l'enseignement canadien, des cours d'arabe qui seront données par des enseignants marocains: Une initiative beaucoup plus ambitieuse et surtout plus efficace que le simple entretien d'une seule école privée qui sera incapable de répondre à la demande de plusieurs milliers d'étudiants;

2) De développer un partenariat en vue de créer un centre communautaire (que Madame Chekrouni appelle Espace d'échange et d'amitié);

3) De parler également d'autres moyens de maintenir le lien entre la communauté et la mère patrie par le rayonnement de la culture arabo-musulmane et à travers de programmes télévisés par satellite; (une proposition qui a été déposée dans unconseil de gouvernement par M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous, il y a déjà plusieurs mois et qui pourrait être adoptée incessamment . Nos "leaders" devraient donc faire attention pour ne pas passer à nos yeux pour des récupérateurs des idées d'autrui.

Seul point qui semble échapper à Madame Chekrouni est celui de la tarification du transport aérien. Sur ce point Madame la Ministre était on ne peut plus claire dans sa réponse aux questions de Maghreb Canada Express.

Donc les associations qui auront la chance de voir Madame la Ministre devraient plutôt se creuser les méninges pour l'aider à faire aboutir sa stratégie, plutôt que de pavoiser sur la place publique en venant raconter qu'elles ont convaincu une personne on ne peut plus convaincue des problèmes que nous vivons ici au Canada... A moins de la convaincre de réduire les tarifs du billet d'avion. Et là nous serons nombreux à applaudir. (Le 2 mai 2004)

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LES CHOSES DE LA VIE

Antoine de Saint-Exupéry faisait l'apologie de la noblesse de coeur de ce vieux , mort en travaillant la terre, et plaignait ce jeune qui n'a emporté dans son suicide que l'image d'une petite morveuse, lui ayant torturé le coeur!

Mais Quoi de plus noble que le coeur de cette dame essuyant les larmes de désespoir de son mari infidèle tout, en connaissance de cause et en le serrant contre elle... comme on serrerait un enfant turbulent qui vient de se blesser en tombant de très haut ?

Il y a de ces gestes qui se passent de commentaire! On se tait par pudeur. On se tait car les mots ne signifient plus rien, n'expriment plus rien..! 

Mon ami Antoine, comme je te connais, tu serais d'accord avec moi!

Il y en a ceux glissent vers le gouffre. Il y en a ceux qui font du surplace devant le gouffre. 

Mais tous avancent inexorablement vers l'abîme!

Tous et toutes vont y passer! Les bons, les méchants, ceux qui souffrent ceux qui baignent dans le bonheur! 

Je fais un geste. Tu suis ton chemin. Tant pis! le geste n'a pas transmis le message..!

Et il y a de ces gestes qui se passent de commentaire! On se tait par pudeur. On se tait car les mots ne signifient plus rien, n'expriment plus rien..!

Les morts enterrés se reposent. Je ne pleure que ces morts ambulants que nous sommes devenus .. Bien après notre naissance: Le jour de notre renaissance!

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NOTRE DIEU QUI EST AUX CIEUX, DONNEZ-NOUS NOS MORTS QUOTIDIENS 

Certaines personnes de bonne volonté qui tiennent à tout prix à faire quelque chose pour les victimes du tremblement de terre d'Al Hoceima, ont, paraît-il, voulu associer une opération de collecte de fonds à une  (des) soirée (s) Chtih Wa Errdih.

Comme nous ne connaissons pas au Maroc une quelconque Danse des morts, et comme les seules danses que nous connaissons au Maroc sont associées à la joie, toute activité de la sorte serait ni plus ni moins qu'une insulte à la mémoire des victimes et un manque de respect aux familles endeuillées!

Si ces personnes veulent vraiment faire quelque chose pour les sinistrés, nous leur proposons de se partager l'annuaire téléphonique et d'appeler aux foyers les éventuels donateurs.  S'ils veulent faire une tombola, pour motiver la génorisité de certains, nous leurs proposons de puiser un peu au fond de leurs poches et de leurs subventions pour créer des prix. Qu'ils nous donnent l'exemple, qu'ils misent et nous sommes prêts à suivre leur bon exemple. Nous miserons pareil. Et puis, ce ne seraient pas les billets d'avion qui manquent chez nos médias et organismes communautaires, n'est-ce pas? 

De toute façon, s'ils se contentent juste de lancer des appels aux autres, de renflouer des caisses qui les font fonctionner, par retour de manivelle, de près ou de loin,  là, nous serons obligés de suivre notre propre exemple: D'ailleurs, un compte est déjà ouvert au Maroc (Voir plus bas) et le Souverain marocain a déjà donné l'exemple! 

Alors messieurs dames, vous suivre, nous suivre ou suivre cet exemple? 

17/02/2004____Les gladiateurs de la CAN 2004

    Au risque de plaire à ceux qui se plaisent à nous tailler une renommée d'incontrôlable, au risque de déplaire à ceux qui crachent sur les Marocains en privé, mais qui deviennent en public les seuls Marocains, quand le Maroc est gagnant, en prenant tous ces risques et en en assumant les conséquences, nous ne pouvons nous empêcher de faire la réflexion suivante suite à la qualification du Maroc à la finale de la CAN 2004:

Par le passé, le Maroc a perdu avec des joueurs marocains et avec des entraîneurs étrangers adulés. 

Aujourd'hui il est en train de gagner avec un entraîneur marocain critiqué de toute part et avec des joueurs étrangers qui font partie de cette caste la plus méprisée par ces grosses têtes marocaines, têtes qui ne sont grosses que par la pression des courants d'air qui y soufflent.

Oui messieurs-dames les offusqués! Les RME, sont ces doubles étrangers qui n'ont plus rien à voir avec maintes pratiques marocaines, mais qui, plus que quiconque,  ont le Maroc dans la peau! Sans rien en attendre, hier ils lui ont donné devises, aujourd'hui ils sont en train de lui donner considération! Mais qui sait ce qu'ils seront capables de lui donner demain! 

Nos RME ne sont pas ce que dit la chanson qui fait rire tant d'ignorants restés sur place  "Essourrahh Lli Kanou rahou L' Milano" (Les bergers d'antan ont immigré à Milan) ! Nos RME sont des scientifiques, des ingénieurs, des professeurs une main d'oeuvre surqualifiée! Puisse notre classe politique être assez qualifiée pour saisir au vol l'occasion qui lui est offerte pour changer la face du Maroc! Mais à voir certains dinosaures de la vielle garde utiliser les parcelles administratives sous leur tutelle comme une propriété privée, récompenser ceux qui flattent leur médiocrité et écraser ceux qui dénoncent leur stupidité, le désespoir est encore permis!

A.E.

 

Au delà d'une simple victoire

 

J'ai toujours boudé le foot, car j'ai toujours cru que les politiciens l'utilisent pour empêcher le peuple de se mêler de ce qui le regarde. Depuis que je suis au Canada, je commence à voir dans le foot une grande école pour cultiver le courage, la persévérance et la ténacité comme prélude à la réussite de toute entreprise, aussi bien professionnelle que culturelle ou même amoureuse..!.

Au delà de toute considération chauviniste mesquine, l'équipe du Maroc nous a montré, lors de son match de qualification aux demie finales, que la victoire, appartient à celui qui sait faire preuve des qualités mentionnées ci-dessus: Courage, ténacité et persévérance. 

Lors de la seconde guerre, le Général Patton avait affirmé qu'au cours de certaines batailles, les deux belligérants croient la partie perdue. La victoire appartient à celui qui sait s'accrocher souligna-t-il. Et l'équipe marocaine s'est accrochée! sans panique, restant homogène et allant de l'avant tout le temps!. Le résultat ne s'est pas fait attendre: Une belle victoire de 3 buts contre un , devant un public quasiment acquis à l'adversaire.

Bel exemple pour ceux et celles qui abandonnent la partie devant les tous premiers obstacles qui se dressent sur leur chemin.

 

Beaucoup d'Islam et peu de musulmans

 

Pour l'Islam, être musulman c'est se conformer à ses 5 piliers: 1) la profession de foi, 2) la prière 5 fois par jour, 3) la zakat (offrir une partie de sa fortune aux pauvres), 4) le ramadan (le jeun d'un mois) et 5) Le Pèlerinage à la Mecque.

Au delà de ces règles "ne peut se prétendre musulman que celui qui ne souhaite à son frère que ce qu'il se souhaite à lui-même",  que "celui qui ne médit pas des autres", que celui qui "ne se fait pas guider par ses bas instincts...."

Si on prend en équation tous les paramètres ci-dessus, le musulman se ferait plutôt rare! 

En effet,  peut-on qualifier de musulman quelqu'un qui croit en Dieu mais doute de son prophète, qui fait peu ou pas du tout ses prières, qui confond la Zakat avec ses impôts, qui ne fait pas le ramadan ou quand il le fait, c'est pour donner libre cours à sa mauvaise humeur et qui, pour finir, va à la Mecque pour faire du tourisme ou pour donner libre cours à son égoïsme!

Pour l'occidental, il ne fait aucun doute qu'est musulman celui qui naît musulman. Le saoulard qui sacre en arabe est musulman, le désespéré qui se fait éclater les tripes est musulman, le violeur, l'assassin, le renégat d'origine arabe! Tous sont musulmans!

Et il y aura toujours un musulman "bien né" pour leur donner raison. Quant à la majorité des musulmans, il y a belle lurette qu'ils ont pris leurs distances avec l'Islam.

 

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ON VA SURVIVRE..!

 

Et il y'en a qui n'ont rien alach ihachmou!

Ils sont venus nous demander pourquoi notre journal sort en 4 pages blanches immaculées et en 16 pages en papier ordinaire couleur "visage d'affamé", avec peu de couleur et trop de Noir et Blanc..!

-C'est parce que nous avons faim! Avions, nous répondu.

- Mais pourquoi ils ne vous donnent pas des subventions?

- Parce que notre tête ne revient pas aux subventionnaires..!

-Alors pourquoi ne pas organiser une soirée Chtih Wa Rdih? Là, impossible qu'on ne vous supporte pas ! Il suffit de voir tous ces logos qui remplissent les affiches de ces soirées spécialisées!

- Il n'est pas prêt d'arriver ce jour où MCE va se tortiller devant des spectateurs hilares pour quelques dollars de plus! Notre argent n'est pas à blanchir et notre conscience n'est pas à salir! Dans 20 ans qui va encore parler de ces moments difficiles? Pas votre serviteur en tout cas: Je serais déjà poussière qui, au meilleur des cas, deviendra limon pour la fleur que j'aime. 

Avis à ceux qui ne connaissent de la fleur que sa rougeur, celle de la honte! Leur honte de ne posséder que la science de ceux qui n'en ont aucune et de n'avoir pour se flatter que l'oeuvre de leurs maîtres dont ils plagient même la profession; avis à ces gens: Ezwak itir wa laou kan min Al kazdir (Proverbe marocain qui signifie en clair: on finira par déchirer l'emballage et le contenu va apparaître dans sa vraie nature)

Stop et fin.

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Subventionner ou ne pas subventionner, là est toute la solution!

Certains nous ont taillé une réputation de gueulard. Pour ne pas les décevoir, nous livrons notre premier coup de gueule du Ramadan. Joyeux Ramadan à toutes et à tous. 

Difficile sinon impossible à la presse communautaire de survivre sans subvention! Surtout au début.

En effet, condamnée à se distribuer gratuitement pour se faire lire, il ne lui reste comme moyen de financement que la publicité et le sponsoring.

Or les journaux communautaires doivent faire leur preuve avant de se faire une clientèle parmi les annonceurs. En attendant, ils doivent payer les frais de leur poche ou décrocher le bon subventionnaire.

Jusque là, rien d’anormal : Ceux qui cherchent leur autonomie ou qui ne sont pas assez futés pour trouver le bon samaritain, financent leur journal en attendant que leur produit commence à attirer les annonceurs. D’un autre côté, les sponsors ont tout a fait le droit de bouder cette catégorie de refuzniks qui ont choisi une autre façon de faire.

Mais là où le bât blesse c’est que les heureux sponsorisés, forts de leur subventions qui leurs paient tous les frais, et pour casser du concurrent, cassent d’abord les prix de la publicité!

Et c’est exactement ce qui arrive, ne serait-ce qu’ici à Montréal où des publicités de 200$ se vendent à 20$ !

Les subventionnaires les savent-ils? Au cas où ils ne le sauraient pas, ils sont devenus les complices de leurs protégés pour mater une concurrence qui présente l’autre façon d’informer!

Aussi, et sans se lancer dans une polémique stérile, les bons Samaritains sont en train d’aider leurs protégés à faire de la concurrence déloyale; ce qui est, soulignons le au passage, légalement condamnable dans un pays comme le Canada!

Donc pour être juste et équitable, les subventionnaires devraient partager la cagnotte entre les concurrents; ce qui est, nous en convenons, pas toujours pratico pratique! Ceci sans oublier que la logique veut qu’on ne subventionne pas ceux qui ruent dans les brancards!

Or comme on ne saurait tolérer que les subventionnés continuent d’écraser leur concurrence impunément (même si ces derniers sont réputés être des rueurs dans les brancards) il nous reste deux solutions :

1) Les subventionnés devraient laisser tomber le marché de la publicité, et ce, en application du principe « On ne peut avoir le beurre, l’argent du beurre et en prime le sourire de la fermière »

2) Les subventionnaires laissent tomber leurs subventionnés, et ce, en application de l’autre principe : « Que le meilleur s’accroche »

Nous acceptons l'une ou l'autre de ces solutions... appliquées avec équité à tous.    

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