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coups de gueule (Suite) >>
Les
chiens de l'Atlas
La
chevalerie se fit bassesse
Et
la racaille a pris la place de la noblesse
on
a éteint la lumière et on a allumé le Noir
Mais
"Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"
Le
criminel se promène en plein jour
Et
l'innocent est en train de se faire pendre
Mais
"Il n'y a pas pire sourd
que celui qui ne veut pas entendre..!"
Et
comme le résume si bien le proverbe chinois:
"Le
sage montre la lune mais l'imbécile fixe le bout du doigt"
Je
suis fatigué... perdu! je m'assois
J'ai
tellement marché... seul dans ce désert sans fin
Où
le lion se fit chien et le chien, des animaux se proclame roi !
Demain,
qui sait? demain je reprendrais mon bâton de pèlerin.
Et
rien qu'à l'écrire, j'entends au loin... le chien qui aboie
Et
ameute les chiens pour faire de ce fier berbère leur proie
Et
du haut de sa gloire, le tueur des lions poursuit son chemin
Et
tourne le dos à ces faux lions sans foi, ni honneur ni loi.
A.El
Fouladi
Mise
au point
MAGHREB CANADA EXPRESS,
LA CIBLE DE (TRÈS) MAUVAIS TIREURS
Nous
ne savons pas si nous devrions pleurer ou rire d'un message téléphonique envoyé par M.
Bachir, patron du restaurant Riad, ex Les Étoiles, où
il nous informe qu'il a porté plainte contre nous pour menaces proférées
contre son restaurant, menaces qu'il affirme avoir enregistrées sur cassette!.
M.
Bachir. est le patron de ce restaurant où des con frères ont organisé une levée de
fonds pour leur média.
Et
dire que nous nous attendions à une invitation gratuite... car tout le monde
sait que nous n'avons pas les moyens de nous payer le droit d'entrée fixé à
100$ par tête de pipe!
Sans
ça, c'est une convocation chez la police qu'on nous promet pour les jours à
venir!
Ce
qui est pour le moins surprenant, c'est cette assurance de M.B. dans ses
accusations; lui à qui nous n'avions jamais eu l'honneur de parler par
téléphone auparavant et que nous avons à peine croisé dans notre vie! Et ce
qui est encore le plus surprenant, c'est le fait que nos confrères (dont l'un
est en plus d'être journaliste bénévole est le gérant du restaurant) n'ont
pas dit à M.B. qu'il y a erreur sur la personne! Eux qui sont habitués à
entendre notre voix!
Devrions-nous
comprendre que faute d'avoir réussi à occulter l'existence de notre journal,
en l'écartant des objectifs des caméras, on veut maintenant le descendre en
flammes par la calomnie? Ou tout simplement, M.B. cherche-t-il à attirer
l'attention sur son commerce en se présentant comme victime d'un média?
Autant
en emporte les raisons! Notre devoir est donc de rappeler, devant témoins à
M.Bachir. qu'il fait fausse route, que s'il a besoin d'un échantillon de notre voix
pour l'écouter à tête reposée, nous nous ferions un plaisir de le lui fournir
(c'est gratuit), que nous avons toujours eu le courage de nos dires et écrits,
que nous n'avons pas l'habitude d'assumer les dires des plaisantins (à supposer
que plaisantin il y a), que nous avons horreur des explications lâches
derrière le combiné d'un téléphone, que nous préférons de loin le
tranchant de notre plume à la parole qui s'envole, que nous avons une meilleure
tribune pour lancer nos commentaires et critiques (à savoir notre journal et
nos deux sites WEB) et qu'enfin, les méthodes mafieuses ne sont pas nôtres!
Si
malgré tout, M.Bachir. persiste dans son "erreur", nous lui disons Chiche
!
Plus vite il portera plainte pour des prétendues menaces, plus vite il nous
permettra de porter plainte, en bonne et due forme, pour diffamation et connivence
avec une tierce personne en vue de détruire une oeuvre qui nous a coûté 29
mois de travail bénévole pour défendre le droit de notre communauté à avoir
une autre façon de s'informer: Propre et non manipulée.
Qu'on
nous permette d'apporter une clarification: Nous ne sommes doués ni pour le
travail de traiteur ni pour celui d'organisateur de soirée. Nous ne sommes
doués que pour ce que nous faisons. C'est pour cela que nous n'organiserons
jamais de soirées de levée de fonds. Ceux et celles qui aiment ce que nous
faisons, nous aident différemment. A chacun sa méthode et les journaux seront bien
écrits.... Pas besoin d'être jaloux les uns des autres.
Autre
chose: Bachir. nous accuse de l'avoir traité d'âne. Loin de nous cette affront
(à l'âne)!
car à supposer que nous avions une dent contre le restaurateur (ce qui n'est pas le
cas), nous respectons trop cette charmante bête (l'âne) pour la mêler à
toutes les sauces et la comparer avec n'importe qui.
LA
CINQUIÈME COLONNE D'EN FACE
Ceux
et celles qui, comme moi, ont vécu dans "les fins fonds" de Laaroubia
marocaine, se souviennent certainement de ces hommes qui blanchissaient leurs
linge près d'un puits ou d'une source.
Ce
n'est pas avec les mains qu'ils nettoient le linge, mais en le battant avec la
plante des pieds... Une sorte de danse au rythme de leurs auto encouragements
gutturaux: "Chtef Atef ! Hak El Ma Hak Essaboune!" qu'ils
scandaient durant toute l'opération.
Et
puis les temps ont changé. On lave plus propre avec une telle ou telle lessive
dans des machines à laver s'il vous plaît !
Les
hommes, depuis, ne blanchissent plus leur linge. Mais certains nostalgiques
continuent de blanchir leur argent au rythme de Machta Wa Gdem (disons
des claquettes à la marocaine). "Edrab El bard'aa Ifik Lahmar ya ould
El Ghaddar."
T'a
reçu une somme que tu ne sais pas comment la faire rentrer dans ta comptabilité? Chtah Wa
rdah! Innakoum Bi Isti'mal Al Mawwad
Al Maghribia...!
Et
puis il y a la rénovation des adaptes de l'oncle Ho Chi min. Les prisonniers de
Dien bien phû se demandaient pourquoi les vietminh leur projetaient tellement
de films ! On découvrit ensuite l'importance de la 25ième image dans le lavage
de cerveau. Je dis bien 25ième image, pas 25ième reportage! Voyons donc! dans
ma Harira ramadanesque à moi, il n'y a que d'innocents pois chiches... A moins
qu'on n'y a glissé un 25ième poids d'Hachich. Si c'est le cas, la cinquième
colonne d'en face est vraiment fortiche! On
finira bien par le savoir un de ces quatre!
Les
Figurants de Montréal
Les
Marocains de Montréal sont-ils mobilisables pour les causes nationales comme
partout ailleurs, ou avons-nous affaire à une bande de figurants (une quarantaine
tout au plus) qu'on fait agiter à chaque fois qu'un zigoto veut recevoir une
faveur de quelque part?
Qu'observons-nous
sur le terrain? Si on croit les caméras, tout Montréal est là pour se flatter
(pour ne pas dire l'autre mot vulgaire) le nationalisme lors d'un match de
foot ou d'afficher une solidarité légendaire (qui n'existe que dans la
légende) lors de certaines fêtes gratuites. Mais quand il s'agit de donner
pour aider l'autre ou pour afficher sa solidarité dans des causes nationales,
alors rien! Rien pour les prisonniers de Tindouf, rien pour les réformes qui se
sont faites ces derniers temps au pays! Rien et rien!
Que
se passe-t-il? Les Moqadem de Montréal (ceux qui prétendent connaître les
fins fonds de la communauté n'en connaissent-ils finalement qu'un "bas
fond" dont la mobilisation n'impressionne plus personne?
L'observateur
averti pencherait plutôt pour le seconde cas. Il y aurait parmi nous une toute
petite minorité: Les fameux quarante figurants de Montréal, une sorte de bande
à Ali Baba, toujours prête à
s'égosiller quand l'événement lui procure un plaisir égouiste mais qui
s'envole
quand les choses deviennent sérieuses.
Ne
pouvant plus vendre leur salade au Maroc, car le Maroc ne distribue plus de
"pains de sucre" pour acheter les voix, les Moqadem de Montréal ne
pourraient-ils pas "pain-sucrer " les candidats aux municipales,
ici à Montréal, en leur vendant leur salade?
Tout le monde sait que le vote ethnique est capable de faire de miracles.
Demandez à M. Parizeau!
On
peut toujours commencer par inviter les Maires (l'ancien et l'actuel) au match
Tunisie-Maroc avec les figurants et on attendra le résultat.
Aucun
maire ne peut refuser une invitation pareille et l'opportunisme des deux côtés
peut
payer à court terme.
En
attendant, il nous vient à l'esprit ce reporter médiocre qui était en poste
au Vietnam et qui voulait à tout prix faire sensation.
Il
convainquit un moine bouddhiste de s'immoler au feu devant sa caméra.
C'était une pratique courante lors de la guerre du Vietnam. Mais le moine se décommanda
à la dernière minute.
Notre
reporter n'en démordit pas. Il s'accrocha et finalement il trouva des
terroristes pour poser une bombe dans un bar. Bien protégé derrière des sacs
de sable, il installa sa caméra et
filma l'explosion.
Il
obtint un reportage sensationnel... non comme journaliste mais comme criminel !
La
morale de l'histoire? Un journaliste doit se contenter de couvrir l'événement
et non de le créer, pour paraître plus journaliste qu'il ne l'est! Et c'est pour
cela que certains ne deviendront jamais journalistes tant et aussi longtemps
qu'ils ne retourneront pas là où il faut pour faire leurs devoirs.
Et
c'est pour cela que la majorité de la communauté, ici à Montréal, restera dans
son coin à bouder le Maroc tant que les "leaders" ne soient pas de bonne foi.
Et
puisqu'on parle des journalistes, connaissez-vous une personne du métier, une
vieille de la vieille, qui ne
fait pas dans le sport, qui ne fais pas dans le social (mais qui ne fait pas
dans la dentelle, côté arrogance), qui traîne dans le
sillage de sa plume les canards boiteux, pour leur faire prendre leur envol, et
les causes douteuses pour leur faire arriver des dons au Maroc avant même qu'ils
quittent le Canada? Cela ne vous dire rien? À nous non plus. Une telle
personne, poseuse de pétards mouillés et mercenaire de la plume, à sa façon,
ne fera jamais partie de la confrérie.
Montréal,
le 7/10/2005, par A. El Fouladi